Valère s’est fait embaucher comme intendant chez Harpagon, pour s’approcher de la fille de celui-ci, Elise, dont il est épris, et qu’il a sauvé de la fureur de la mer. Cléante, fils d’Harpagon, est tombé amoureux, de Marianne, une jeune fille pauvre. Les deux enfants d’Harpagon, Elise et Cléante, décident d’annoncer à leur père leurs amours respectifs (elle pour Valère, lui pour Marianne) afin d’obtenir son consentement. Mais Harpagon les devance en leur annonçant son intention d’épouser Marianne et de marier Elise au seigneur Anselme, une personne âgée et riche.

Il faut savoir qu’Harpagon est avare (hé oui ! d’ailleurs le titre de la pièce fait allusion à lui) et paranoïaque : il pense que tout le monde veut son argent ; il enterre dans son jardin une cassette contenant dix mille écus en or, le fruit de son trafic d’usurier, mais ne peut pas s’empêcher de s’y précipiter à chaque instant pour vérifier qu’elle soit toujours là.

Les choses semblent mal parties pour les deux couples d’amoureux ;
heureusement, grâce à l’aide de La Flèche (valet de Cléante) et de Frosine (une joyeuse intrigante), tout rentrera dans l’ordre